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L'église

11/04/2022
L'église

Au XIIe siècle et durant le Moyen-âge Joux est divisé en 2 parties : Joux le châtel (le faubourg actuel) qui relevait du comté de Noyers et Joux la ville qui dépendait du comté d’Auxerre et fut entouré d’une muraille fortifiée en 1522.

L’église est un édifice du XVe et début du XVIe siècle :

Le clocher de 4 niveaux sur un plan carré flanqué d’un escalier circulaire hors-d’œuvre abrité dans une tourelle émerge de la quatrième et dernière travée du bas-côté Sud.

Un cœur polygonal de l’époque renaissance entouré d’un déambulatoire termine l’édifice à l’Est.

Une nef de 4 travées avec bas-côtés prolongée à l’Ouest par 3 travées.

L’ensemble est voûté sur croisées d’ogives sauf deux travées : la première située sous le clocher présente un large oculus central en guise de clé de voûte, la seconde précédant le sanctuaire comporte en plus des diagonales des liernes et tiercerons. Les retombées des croisées d’ogives s’appuient sur des consoles sculptées de figures humaines et grimaçantes ou d’animaux aux traits simples mais non grossiers. Le clocher est couvert d’ardoises sur ses quatre côtés alors que la nef et le chœur sont recouverts de tuiles plates. Seule la sacristie présente une couverture en laves calcaires ; il est vraisemblable que l’ensemble de l’édifice ait été recouvert de laves.

Les vitraux datent du XIXe siècle sauf pour ceux de la sacristie qui datent de la fin du XVIe - début du XVIIe siècle.

La nef est uniquement éclairée par les baies flamboyantes des bas-côtés comme fréquemment dans le département de l’Yonne.

Le portail (façade Ouest) est surmonté d’une large fenêtre ogivale éclairant la nef.

L’église est protégée au titre des monuments historiques par un arrêté de classement du 15 janvier 1908.

Elle a fait l’objet de plusieurs campagnes de travaux :

  • En 1923, restauration des couvertures pour un coût estimé de 23741,55 frs : à l’origine la nef était recouverte de tuiles, le clocher d’ardoises et les bas-côtés de laves
  • En 1928, nouveau devis de 23778,23 frs
  • En 1937, pour un montant de 25871,51 frs avec une participation de la commune de 5000 frs
  • En 1958, suite à de violents orages, réparation de la toiture du clocher

L’église placée dés l’origine sous le vocable de Notre Dame est protégée au titre des monuments historiques depuis 1908.

Elle est composée de deux parties correspondant à des périodes de construction différentes : la partie originelle du XVe siècle a été agrandie au début du XVIe siècle.

Au départ, à partir du portail (côté Ouest), l’église se composait d’une nef et d’un collatéral (côté Sud) de 5 travées.

Au début du XVIe siècle, elle a été agrandie par un collatéral de 5 travées (côté Nord), d’un nouveau cœur de 2 travées assortie d’un déambulatoire sur toute la largeur.

Quelques dimensions

Partie occidentale : 4 premières travées correspondant à l’église primitive :

Nef : 8,20 mètres sous la clé de voûte

Bas-côtés : 5,80 mètres sous la clé de voûte

Partie orientale : agrandissement du début du XVIe siècle :

Nef : 12,20 mètres sous la clé de voûte

Bas-côtés : 8,20 mètres sous la clé de voûte

La façade occidentale possède un double portail

Suite à l’agrandissement, l’accès aux parties supérieures ayant disparu, il a fallu créer un nouvel escalier hors-d’œuvre pour accéder aux combles des bas-côtés du cœur et aux parties supérieures du clocher d’où la construction de la tourelle abritant un escalier à vis.

La sacristie, implantée à l’angle de la façade orientale et de la façade Sud, date du début du XVIe siècle toutefois, elle a vu sa toiture modifiée au XXe siècle pour supporter une couverture en laves calcaires.

Quand l’Eglise se refait une beauté !

En fait, l’église n’en est pas à sa première cure de rajeunissement. En effet, elle a déjà fait l’objet de quatre campagnes de travaux au XXe siècle. En 1923, restauration des couvertures pour un coût estimé de 23741,55 frs : à l’origine la nef était recouverte de tuiles, le clocher d’ardoises et les bas côtés de laves. En 1928, nouveau devis de 23778,23 Frs. En 1937, pour un montant de 25871,51 frs avec une participation de la commune de 5000 frs. En 1958, suites à de violents orages, réparation de la toiture du clocher.

Hormis la dernière, ces différentes campagnes s’expliquent par son âge.

La première église fut édifiée au XVe siècle alors que Joux la ville (partie basse du pays actuel) côtoyait Joux le châtel (faubourg actuel). Il s’agit donc d’un édifice gothique flamboyant.

À partir du double portail (côté Ouest) surmonté d’une large fenêtre ogivale éclairant la nef, elle se compose d’une nef et d’un collatéral (bas-côtés Sud) de 5 travées. La hauteur de ces éléments sous la clé de voûte est respectivement de 8,20 et 5,80 mètres. Le clocher carré de 4 niveaux couvert d’ardoises est flanqué d’un escalier circulaire hors-d’œuvre qui émerge de la quatrième et dernière travée du bas-côté Sud.

Au début du XVIe siècle, elle fut agrandie par un collatéral de 5 travées (bas côtés Nord) et un nouveau cœur polygonal de 2 travées entouré d’un déambulatoire d’une hauteur respective sous la clé de voûte de 12, 20 mètres et 8,20 mètres.

A l’intérieur, il faut remarquer des statues polychromes vraisemblablement de l’époque gothique et une chair en pierre et bois.

Les vitraux datent du XIXe siècle sauf ceux de la sacristie qui datent de la fin du XVIe -début du XVIIe siècle

Suite à l’agrandissement, l’accès aux parties supérieures ayant disparu, il a fallu créer un nouvel escalier pour accéder aux combles des bas-côtés du cœur et aux parties supérieures du clocher d’où la construction de la tourelle abritant un escalier à vis. L’ensemble est voûté sur croisée d’ogives sauf deux travées : la première située sous le clocher présente un large oculus central en guise de clé de voûte, la seconde précédant le sanctuaire comporte en plus des diagonales des liernes et tiercerons.les retombées des croisées d’ogives s’appuient sur des consoles sculptées de figures humaines et grimaçantes ou d’animaux aux traits simples mais non grossiers . Le clocher est couvert d’ardoises sur ses quatre côtés alors que la nef et le chœur sont recouverts de tuiles plates. Seule la sacristie présente une couverture en laves calcaires.

La sacristie, implantée à l’angle de la façade orientale et de la façade Sud, date du début du XVIe siècle, toutefois, elle a vu sa toiture modifiée au XXe siècle pour supporter une couverture en laves calcaires en remplacement des laves d’origine.

L’église dédiée dés l’origine à Notre Dame est protégée au titre des monuments historiques depuis 1908.

Photos de © Jean-Pierre Carré

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